Bonjour les amis et les amies


Voilà que pointe à l’horizon notre départ des Îles Féroé. Fin mai, après avoir réservé les dates du bateau, nous avions eu des doutes sur la durée de ce séjour, pensant qu’au bout du compte, 15 jours seraient sans doute superflus pour vagabonder sur ces petites îles… Eh bien nous nous étions trompés. D’une part nous n’avons pas eu le temps de randonner autant que nous l’aurions voulu et d’autre part nous n’avons pas pu aller sur toutes les îles, faute de temps. Mais bon, nous avons pu visiter quand même les plus importantes.


Je pensais aussi avoir fait une erreur en choisissant d’aller aux Féroé début septembre, alors que tous les oiseaux ou presque sont déjà repartis vers leurs différents lieux de migration, et que les périodes les moins pluvieuses sont fin juin/début juillet. Mais en fin de compte si nous y étions allés en même temps que notre ami Jean Pierre, juste avant l’Islande, nous aurions eu, comme lui, du vent et de la pluie durant tout le séjour, et nous n’aurions pas pu aller voir les oiseaux. Comme quoi il n’est pas forcément judicieux de suivre les recommandations des guides touristiques 😉.


Couvert…


… Découvert, en quelques heures.
Nous avons eu beaucoup de chance. Nous n’avons connu que deux jours avec réellement de la pluie toute la journée, dont une passée bien au sec et chouchouté à l’hôpital, et l’autre, dans un bateau pour changer d’île. Les deux ou trois autres journées de grisaille avec un peu de bruine nous ont aussi permis de découvrir les Îles Féroé dans leur élément. 
Des nuages bas qui vous cachent les beautés de la vallée dans laquelle vous vous rendez, et qui disparaissent sans prévenir en quelques instants pour laisser place à des nuages d’altitude, découvrant alors subitement toute la beauté du lieu. C’est comme un jeu de cache cache permanent, qui vous impose d’être patient pour saisir des moments où la magie opère (« Sainte Patience », n’est ce pas Michelle? 😇😁). Évidemment le reste du temps nous avons eu beau temps, ce qui ne gâche rien, mais même avec le plein soleil, nous savions que les nuages étaient là, en embuscade, juste derrière la montagne où nous nous rendions, alors il fallait adopter la Zen attitude.
Bon d’accord, pour moi ça n’a pas été facile…😌 (…franchement il exagère, il est en grand progrès!!!)


Pour ces derniers jours nous avons décidé d’utiliser tous les transports publics à notre disposition, (bateaux et hélicoptère compris.)
Donc, embarquement immédiat pour l’île de SANDOY.


Sur cette île il y a très peu de montagnes et celles qui s’y trouvent ne sont pas très hautes. Du coup beaucoup plus de terres accessibles, donc plus de cultures.


Dans la plupart des églises, comme dans celle de SANDUR sur l’île de SANDOY, figurent des reproductions de bateaux, qui inscrivent la communauté humaine comme peuple de la mer.

 

Comme  vous l’avez compris, aux Îles Féroé, il n’y a rien d’aussi extraordinaire que ce que nous avons vu en Islande, mais il y a une atmosphère particulière; elle donne un charme unique à ces îles, qui méritent vraiment le détour.
Comme ce petit village d’HUSAVIK sur l’île de SANDOY.


Ou celui de VIDAREIDI sur l’île de VIDOY


Dans ce petit village, il y a une crèche, et derrière le bâtiment dans un petit jardin, un troupeau de poussettes… à notre grande surprise, il y avait des bébés dans ces poussettes-berceaux!!!🤫😴
Il semble qu’aujourd’hui le dortoir était dehors à l’abri du vent…
J’imagine ça en France, je ne vous raconte pas le scandale aux infos du soir.🤨


Faute d’arc en ciel, Maïté se lance dans la photo avec reflet.


Bon, je dois dire que c’est pas mal du tout. (…il est trop gentil ce garçon! Il est temps qu’on rentre et qu’il reprenne le boulot😂)


Allo….
Un hélicoptère pour mercredi s’il vous plaît…
( je vous donne directement la traduction du Féroïen)
A 13h16 à KLAKSVIK…
Entendu, reçu 5 sur 5…
Petit clin d’œil pour ne pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps,  ce type d’appareil, ancêtre de nos portables, était utilisé avec le plus grand respect !


Aujourd’hui, journée particulière. Il y a quelques jours nous avions décidé de prendre l’hélicoptère pour nous rendre sur une île, toute petite, la plus au nord de l’archipel. Mais voilà, aux Féroé, l’hélico est un «transport public», et on ne peut accéder qu’à un vol par jour - donc pas d’aller-retour dans la même journée… Et pas possible de dormir sur place ! Il fallait donc trouver un autre moyen de transport pour assurer le retour vers notre voiture/maison. Mais pour cela…il fallait aussi que tous les horaires coïncident. Après plusieurs heures à tourner le problème dans tous les sens j’ai trouvé une possibilité de faire ça le dernier jour, soit mercredi 14. 
Donc, départ en hélicoptère depuis KLAKSVIK pour nous rendre sur l’île de FULGOY.


Quand on a vu la tête de la météo à notre arrivée à l’héliport on s’est dit que c’était râpé…. C’était sans compter sur la magie des Îles Féroé. L’hélicoptère a décollé, le temps s’est levé, et là… un festival…


Je n’avais jamais vu ça, un arc en ciel complet. Oui, oui, un rond complet d’arc en ciel. 
Bon d’accord je suis une bille et je n’ai pas réussi à le filmer en entier, mais vous en voyez déjà une bonne partie. En plus j’ai oublier d’arrêter de filmer, une bille j’vous dis…


KIRKJA sur l’île de FUGLOY: un tout petit village, sur une toute petite île, 44 habitants, répartis en 2 hameaux, KIRKJA et HATTARVIK. Comme d’hab la chance nous sourit, quand une averse nous surprend, un homme, qui restaure une maison, nous invite à nous mettre à l’abri dans son chantier. De fil en aiguille il nous fait visiter cette maison, la plus vieille maison du village - en même temps  pas si vieille que ça puisqu’elle date de 1946. Mais 1946 aux Féroé et sur cette île, ça devait être encore bien différend de chez nous (ici l’électricité n’est arrivée qu’en 1960!) Mais cette maison  est restée dans son jus, avec tous les meubles d’époque et la petite boutique attenante idem, avec encore quelques articles sur les étagères. Un vrai moment de bonheur. L’homme en question, profondément gentil, réalise  par ailleurs des films documentaires. Nous irons les visionner dès notre retour.
Et non, pas de photo de l’intérieur de la maison, aussi incroyable que cela puisse être, Maïté n’a pas osé demander. 🙃


On a bien fait de ne pas choisir l’Isuzu comme moyen de transport, même ici ils ont des loubards qui piquent les roues la nuit!
Bon d’accord c’est une blague 😂


Retour en bateau. En effet pour se rendre sur cette île c’est soit le bateau soit l’hélicoptère, et pour ce dernier, retour  impossible, puisque nous avions déjà coché la case aller le jour-même. L’hiver, si les conditions météo ne sont pas bonnes, les habitants peuvent rester trois mois isolés, sans possibilité de rejoindre les îles principales…
Vu que c’était l’avant dernier jour de notre périple aux Îles Féroé, on a eu de la chance…


Depuis que Maite a été malade sur le bateau en venant, elle n’est plus aussi rassurée, d’autant que là, ça remuait vraiment beaucoup (mon intense activité intérieure que JMarc a immortalisée sur cette photo: ne pas quitter une seconde des yeux - si possible 🤣 - la ligne d’horizon). À notre arrivée au port un taxi nous attendait pour nous ramener ensuite à notre voiture que nous avions laissée sur le parking de l’héliport.
Voilà notre journée triathlon s’achève en même temps que notre avant dernier jour…


Pour cette dernière matinée, le temps est très nuageux mais ce sont des nuages d’altitude donc nous avons droit à une très bonne visibilité. Du coup nous essayons pour la troisième fois de prendre la fameuse route 50, qui parait il offre des points de vue magnifiques…
Ce qui fut le cas.


Après quoi nous nous sommes rendus au fort de TORSHAVN que nous n’étions pas allés voir à notre arrivée. Rien d’extraordinaire mais il fallait bien passer le temps, notre bateau part à 20h.😄


Pour  finir, nous allons visiter le musée national des Féroé,  pour voir les œuvres d’un peintre Féroïen très connu ici, Samu Joensen-Mikines, qui a peint son pays avec passion, authenticité  et transparence. 
(Heureusement pour nous, lors de ce séjour, nous n’avons pas été témoins de massacre des dauphins, comme la tradition Féroïenne le ritualise en septembre. 
Mais en voyant cette peinture on imagine bien le carnage…😭)


Il avait aussi saisi toute l’angoisse qui nourrit aussi parfois la vie sur ces îles.


Nous embarquons une dernière fois sur le NORONA en direction du DANEMARK.


Non vous ne rêvez pas! Pour nous consoler nous nous sommes offert une petite séance de Hot Tub sur le bateau en pleine nuit (il parait que la perfection n’est pas de ce monde, mais parfois c’est bien imité 😂)


À bientôt

















 Bonjours les Amis et les Amies CHEFCHAOUEN Ici tout est bleu Les tombes… Les taxis Les maisons, du sol au plafond… Les fontaines… Les porte...