Bonjour les amis et les amies

Lorsque nous avons commencé ce voyage, nous pensions qu’il nous serait impossible de nous rendre sur les routes de la soie au Tadjikistan. En effet les tensions entre Kirghizes et Tadjikes avait rendu infranchissable leur frontière commune au col de KYZYL ART - celle par laquelle nous aurions pu passer. Tous les blogs et réseaux sociaux confirmaient cet état de fait depuis plus d’un an, sans espoir d’une réouverture. 

C’était sans compter sur la libre insouciance de deux cyclistes qui se sont, en dépit de tout, présentés à la frontière Tadjik, il y a un mois (je ne sais pas si l’information est exacte, mais c’est celle qui circule 😉). Médusés, les douaniers ont appelé leurs autorités, lesquelles, ma foi, ont décidé de laisser passer ces deux lascars! Idem avec la douane Kirghiz - qui ne voulait pas être en reste, et qui a, elle aussi, décidé de les laisser entrer sur leur territoire. Bilan, l’information a fait le tour des réseaux sociaux à la vitesse d’internet. Des procédures se sont mises en place pour laisser passer les touristes se présentant dans la foulée à cette frontière. Nous avons donc fait comme tout le monde et nous avons obtenu nos laisser-passer pour la route du « Pamir Highway » (permis GBAO et autorisation de quitter le territoire KIRGHIZE par cette frontière).

Après une halte technique à BICHKEK nous nous dirigeons vers OCH: point de départ pour la route de la soie. 

Pour cela nous passons par le lac de TOKTOGUL…




C’est un immense réservoir d’eau qui alimente une succession de barrages pendant l’été.



Des élevages de poissons ont été mis en place tout le long de ces retenues d’eau alimentées par TOKTOGUL.

… puis nous bivouaquons dans la vallée d’ARSLANBOB et sa forêt de noyers sauvages, qui daterait de plus de 2000 ans et qui est la plus vaste au monde pour les arbres de cette espèce.





La saison des noix approche, toute la forêt va être désherbée à la faux pour optimiser le prochain ramassage des fruits.


 

                De vieux camions CAMAZ de l’armée Russe viennent ramasser le foin

Parfois la route est un peu encombrée…





Et les réveils matin un peu incongrus…





Avec les pistes Mongoles, la voiture a particulièrement souffert. Il nous a fallu à plusieurs reprises faire vérifier l’état du train avant et des suspensions avant et arrière. Une dernière vérification à Och, avant de passer la frontière Tadjik, s’impose. Aussi nous nous rendons dans un garage que le CBT de Och nous a conseillé. En fait de garage, il s’agit d’un espace du grand Bazar, où l’ensemble des garagistes de Och n’ayant pas les moyens de s’offrir pignon sur rue, se sont installés, la plupart dans d’anciens containers de bateau, dans une sorte de cour des miracles pour voitures. Pour  y circuler il faut sans cesse que l’un ou l’autre déplace sa voiture afin de nous laisser passer. 



Certain officient dans ces containers à bateaux.


D’autres dans de petits garages en co-loc



Quand ça ne veut pas démarrer il faut pousser…


Là, un mécanicien nous attend. Il fait un tour minutieux des différents organes de la voiture et me montre qu’un silents bloc de la barre stabilisatrice était foutu - et il était impossible d’en trouver un à Och. Après concertation avec d’autres mécaniciens, il décide de me faire une réparation de fortune avec de la chambre à air - comme en Mongolie sur les UAZ - en m’assurant que cela tiendra jusqu’à TACHKENT (2000 km, c’est rien…😁), où semble t’il, il y a un garage ISUZU !

Évidemment ce n’était pas totalement rassurant compte tenu des multiples cols à plus de 4600 m que nous apprêtions à franchir, mais quitte ou double, nous décidons de continuer notre chemin… « Inch Allah ».




Pas facile d’expliquer ce qu’on veut… 😁



À bientôt

Bises à tous

Jean Marc et Maïté

 Bonjours les Amis et les Amies CHEFCHAOUEN Ici tout est bleu Les tombes… Les taxis Les maisons, du sol au plafond… Les fontaines… Les porte...