Bonjour les amis et les amies
Lorsque nous quittons le PAMIR et ses cols vertigineux, puis la vallée du Whakan et ses pistes chaotiques, force est de constater que la voiture a souffert de toutes ces aventures, et qu’une petite cure de santé s’impose. Aussi notre objectif prioritaire est-il de l’amener sans délai au garage Isuzu de Tachkent, en Ouzbékistan.
Nous traversons donc, sans y faire étape, Douchambé, capitale du TADJIKISTAN, (pas d’arrêt mais pas de regret car… pas grand intérêt 😕),
Nous ne faisons halte qu’à Khodjent, deuxième plus grande ville du Tadjikistan, à l’entrée de la fertile vallée de FERGANA (Alexandre le Grand en avait fait sa base la plus septentrionale et prenait grand soin de taxer tous ceux qui la traversaient). Manque de chance, (il faut bien que ça nous arrive à nous aussi 😉), la citadelle plurimillénaire , joyaux de cette ville, était fermée pour cause de travaux en cours (restauration… à grand renfort de béton).
Enfin, avalant toujours les kilomètres, nous mettons le cap sur le dernier pays en « Stan » de notre périple, l’Ouzbékistan. Et « plaisir des yeux », au passage, nous traversons les monts FAN, beaucoup moins hauts que ceux du PAMIR, mais splendides eux aussi.
À TACHKENT, capitale de l’OUZBEKISTAN, le garage ISUZU, nous attend de pied ferme, mais sans delai (ils s’apprêtent dès le surlendemain à fermer boutique, pour un pont de 3 jours, à l’occasion des célébrations de la Fête de l’Indépendance du pays). Donc… on se dépêche, on se dépêche, on se dépêche… pour essayer d’être a l’heure (ce qui n’est jamais gagné avec Maïté ⏰😁)… (hé hé la suite va lui prouver que si ! i😉)
Et une fois encore, un passage de frontière rocambolesque. Car si, à notre arrivée à la première barrière, il n’y a que 8 voitures devant nous (on a connu pire)… deux heures après, rien n’a bougé, même les voitures qui sont déjà à l’intérieur de la douane n’ont pas avancé d’un pouce. Mais cette fois-ci nous avons été aidés. Notre ami Nourlan, rencontré à SEMEI le jour de notre entrée au KAZAKHSTAN, nous accompagne depuis, sans faillir et au quotidien, via WhatsApp, dans notre aventure. Il nous suit, nous guide, nous conseille… Et cette fois-ci il nous explique comment réduire notre attente au passage de la douane: Il nous suggère de demander un entretien avec le chef de douane, de lui expliquer que nous sommes attendus chez Isuzu, et de lui demander tout simplement de nous faire passer… devant tout le monde! Maïté met en application ces conseils. Et ça marche! (Enfin, ça roule… et heureusement, parce que nous y serions encore 🤣): au bout de quelques minutes, le chef de la douane vient nous chercher dans la file d’attente, nous fait passer devant les 8 voitures qui nous précédent, et nous amène directement au point de contrôle - doublant à nouveau, au passage , la vingtaine de voitures qui attendaient leur tour à l’intérieur de la douane. Inutile de vous dire qu’on n’était pas très fiers de nous 🫣… mais selon Nourlan, en Asie centrale, une telle démarche est tout à fait admissible, et effectivement, personne ne nous a manifesté de mécontentement…. 😌
Bon, ok, ça a fonctionné pour la douane Tadjik, mais pas pour la douane Ouzbek…où il a fallu encore deux bonnes heures avant d’atteindre le poste de contrôle. Mais ne nous plaignons pas, car même si nous en sommes sortis à la nuit tombante, tout s’est bien passé (faut dire que nous commençons à devenir des pros du passage en douane 💪💪💪).
Découvrir la capitale à l’occasion d’une grande fête nationale… Sympa, non? Un peu comme un 14 juillet ouzbek 😉…
Mais on est vite rafraîchis. Comme bien d’autres capitales des pays en « Stan », TACHKENT présente un centre-ville d’une architecture assez mégalo, construit bien vite à la demande des chefs d’états…
De grandes avenues arborées et très ombragées. Un parc immense - mais pas un banc pour s’y poser… Quasiment aucun promeneur, mais de nombreux policiers pour en limiter les accès (le centre du dit-parc hébergeant le palais du président 😉)
Le 1er septembre est un jour anniversaire, férié , qui célèbre l’indépendance d’avec la Russie. Une grande fête populaire est censée avoir lieu sur la grande Place de l’Indépendance. Mais aucune manifestation n’étant autorisée dans le centre ville, un parc a donc été aménagé à cet effet… à 20 km de la ville: « Le parc national du nouvel Ouzbékistan ».
Nous nous réjouissions de participer à une de ces fêtes populaires où les gens manifestent leur joie. C’était oublier qu’ici on ne fait pas ce que l’on veut, mais bien plutôt ce qu’on vous dit de faire. Donc: pas de musique dans les rues, pas de danses… Toutes les allées du parc, méticuleusement entretenues, dotées de petits haut parleurs diffusant des chants d’oiseaux, ainsi que de multiples caméras, sont quasi vides, mais cernées et jalonnées de policiers et de militaires. Débordements festifs très improbables… (il y avait presque autant d’hommes en uniforme que de badauds (franchement il exagère à peine 😁).
Nous ne restons pas au feu d’artifice, clou de la soirée. L’ambiance n’était pas très rassurante, ni salivante.
À bientôt
Bises à tous
Jean Marc et Maïté