Bonjour les amis et les amies,

Nous entamons, la route de la Mongolie, tranquillou, pour laisser à nos compagnons de route le temps de passer la frontière et de nous rejoindre.

Ayant quitté Saint Petersbourg, nous nous enfonçons progressivement dans la Russie profonde. Les routes principales sont très correctes (quand elle ne sont pas en travaux). Les routes secondaires sont, pour le moment, passables, avec des tronçons bien abîmés; et de là, des pistes distribuent ensuite des petits villages. 






Nous longeons d’interminables forêts de pins et de bouleaux, qui recèlent parfois quelques petits villages bien cachés, dont toutes les maisons sont entièrement en bois… et pour cause. C’est seulement dans les villes que les constructions en béton refond leur apparition.





D’après ce que j’ai pu lire, le camping « sauvage » est autorisé en Russie. Nous préférons toujours, dans la mesure du possible, demander aux gens leur accord avant de nous installer, autorisation qui nous a été donnée pour l’instant à chaque fois avec amabilité. (Pour ceux qui suivent nos déplacements sur la carte-satellite, les écarts et aller/retours des points, en fin de journée, sont souvent le fait de la recherche d’un lieu en pleine nature pour y passer la nuit). Seul désagrément jusqu’à présent: l’environnement des rivières et marécages génère une multitude de moustiques affamés… mais bon, on ne peut pas avoir l’un sans l’autre.





Nous avons même eu droit à un contrôle de police alors que nous étions installés pour déjeuner au bord d’une rivière en centre ville. Un policier nous y aborde pour quelques questions. 
Là, il faut que je fasse un aparté, Maïté se débrouille formidablement bien en Russe, imaginez: échanger avec un policier qui ne parle que le russe et réussir à se faire comprendre! (…il est trop mimi mon Ours chéri, comme il ne parle pas du tout russe, il admire mes quelques mots, mais pour moi qui ne connaît que ces quelques mots, je ne ressens que l’étendue de mon ignorance… mais bon, on va le laisser l’admirer, c’est pas mal non plus!😁 Et aussi, Google trad est une sacré béquille…) Bref au bout du compte ce policier nous a même demandé si nous n’étions pas offensés par son intervention… Il a pris quelques photos de la voiture et de nos papiers, nous a communiqué les n° d’appels d’urgence de la police et des soins médicaux et nous a souhaité un bon voyage, lui aussi, avec le sourire (…un élément sans doute important, dans le dialogue que nous avons avec ce policier: comme il voulait savoir pourquoi nous étions là, je suis allé chercher notre carnet de voyage, sorte de petit journal de notre aventure, où nous nous présentons, nous, notre famille, nos voyages… il a trouvé nos filles très belles🤩, et, lisant que j’avais été enseignante, il nous a confié que… son fils aussi! Un authentique petit moment communication…)

Nous profitons de notre avance pour visiter les petites villes où nous nous arrêtons. C’est ainsi que nous découvrons VOLOGDA, son Kremlin et sa Cathédrale Sainte Sophie.









Et aussi TOTMA petite bourgade au bord de la rivière SUKHONA, très agréable également. En allant y faire des courses, la caissière du magasin nous demande très gentiment de nous rendre au bord de la rivière, où se trouve une jolie promenade aménagée. Nous nous exécutons, et quelle n’est pas notre surprise en nous baladant, de rencontrer une statue illustrant la fable de La Fontaine «  Le Corbeau et le Renard »!





Il semblerait que tout soit beau dans les meilleur des monde, mais tel n’est pas le cas. Il nous faut résoudre aussi quelques problèmes techniques, comme faire le plein d’eau. Si dans la majorité des pays que nous avons visité, ce n’était qu’une simple formalité, en Russie il en va tout autrement. Ici l’eau potable courante n’existe pas et en tout cas, nous n’avons trouvé aucun point pour faire le plein du réservoir, à part au camping de Saint Petersbourg, et encore, l’eau distribuée est impropre à la consommation. Il nous faut donc repérer des sources et à l’aide de bidon faire le plein, c’est un peu laborieux mais au moins on a de l’eau à peu près potable. Ou dernière possibilité: le remplir avec des bonbonnes d’eau minérale achetées dans les commerces.




Une autre particularité de ce pays - peut-être elle aussi en rapport avec la complexité de la gestion de l’eau, c’est qu’il n’y a pas de laverie. (Les campings se comptent sur les doigts d’une main - et encore - donc pas de possibilité d’y séjourner de temps à autre pour avoir accès à un lave-linge. Il va donc falloir laver le linge à la main. A moins que je ne trouve un bidon à large embouchure pour en faire une machine à laver en le fixant sur le toit du véhicule quand on roule (…sur les portions de route où ça secoue bien, ce sera « programme intensif »
🤣).


Enfin la nourriture, pour ça pas de problème de ravitaillement nous croisons une multitude de supermarché et de supérettes dans lesquelles nous trouvons absolument tout ce dont nous avons besoin. Nous allons régulièrement au restaurant et nous sommes agréablement surpris par la qualité des plats proposés, tout particulièrement dans les restaurants Géorgiens.






Normalement ce soir nos amis nous rejoignent. En attendant nous faisons la chasse aux moustiques, ça occupe😵‍💫c’est infernal au point que nous nous équipons sans délai d’une bombe anti moustiques)

Et demain, tous les 4, direction la Mongolie, pendant 9 jours.

 Bonjours les Amis et les Amies CHEFCHAOUEN Ici tout est bleu Les tombes… Les taxis Les maisons, du sol au plafond… Les fontaines… Les porte...