Bonjour les amis et les amies,

Saint Petersbourg, superbe ville. Un accueil adorable de notre cousine Liudmilla, qui nous attend à l’aire de camping car! Une première petite marche dans la ville pour se rendre chez elle à quelque pas de là, elle nous explique tout, le fonctionnement des bus du métro et autres petites formalités qui vont nous faciliter un séjour des plus agréables. 


Voilà notre lieu de résidence juste derrière la statue de Pierre le Grand…Non, pas l’hôtel Park In, mais juste en bas à droite derrière les arbres… quelques camping cars, c’est ici!


Dès le lendemain après une bonne nuit de sommeil nous partons à la découverte de la ville.


Saint Petersbourg c’est grand, c’est très grand; et c’est beau, c’est très beau. 

Mais avant de vous présenter cette ville ( du moins une toute petite partie de cette ville) il faut évoquer de sa naissance. C’est Pierre le Grand (il doit son nom à sa taille exceptionnelle de 2,04 m) qui décide, en 1703, d’édifier une cité à l’embouchure de la Neva, en plein milieu d’un immense marais au bord de la mer baltique. Il en dessine les plans, organise et dirige les travaux. Pour la construire, il  mobilise des ouvriers, qu’il traite comme des esclaves. St Petersbourg est construite sur des centaines de milliers de piliers de bois enfoncés dans le sol, et sur lesquels reposent les fondations de la ville. Les cadences et conditions de travail sont si difficiles et insalubres que plus de 150 000 travailleurs périront sur le chantier, ce qui fera dire par la suite que les fondations de la ville reposent sur les squelettes des 150 000 morts. Pierre le Grand imposera ensuite à l’aristocratie de quitter Moscou et de venir  habiter à St Petersbourg, alors même que la ville n’est pas terminée, qu’il y a d’énormes inondations, bref un vrai cauchemar. Ce tsar voyait tout  en grand, les palais, les rues. Sauf son palais d’été, tout petit, une simple maison! 

Il veut que Saint Petersbourg soit une fenêtre ouverte sur l’Europe… ce qui, à sa mort, a fait dire à certains qu’il était temps de refermer la fenêtre. Les successeurs de Pierre le Grand poursuivront tout de même son œuvre pour achever de donner à Saint Petersbourg ses lettres de noblesse.

Enfin, il ne faut pas oublier que tous les lieux que nous visitons ont été entièrement restaurés, pour ne pas dire reconstruits, après la deuxième guerre mondiale durant laquelle la ville, devenue Léningrad, avait été complètement détruite au cours d’un siège particulièrement interminable et meurtrier.  

Saint Petersbourg est un ensemble de 42 îles, entre lesquelles serpentent des rivières et des canaux, qui lui valent le surnom de Venise du nord. Pour relier ces îles ensembles: 342 ponts!




Une évocation, en plus grand, du pont des soupirs de Venise…

En 1703 la première île à être habitée est l’île au lièvre, sur laquelle Pierre le Grand fait édifier le fort  Pierre et Paul. 



A l’intérieur du fort, la cathédrale Pierre et Paul abrite les cercueils de toute la dynastie des Romanov depuis Pierre le Grand, à deux exceptions près.



En arrière plan, une croix dessinée par Pierre le Grand, dotée à ses extrémités de 4 cercles réalisés ….     en ivoire de Mammouth! (pas facile à apercevoir au milieu de toutes ces dorures…😉)

En face de l’île Pierre et Paul, le palais de l’ Ermitage. Là on fait dans le gigantisme.


Le palais de l’Ermitage vu des quais de la Neva


Le palais de l’Ermitage vu de la place Dvortsovaïa

Pour beaucoup grâce aux acquisitions innombrables de la tsarine Catherine, ce palais est devenu l’un des musées les plus prestigieux du monde. Il collectionne des quantités inouïes de toiles de maîtres, et de sculptures. 


Salle du trône.



Petit salon oriental


Pas mal la salle de bal…

Devant le palais, la place centrale se devait, elle aussi d’être très grande - ce qui a fait dire à certains qu’en comparaison notre bonne vieille place de la Concorde serait reléguée à un simple bac à sable (ça ce discute, « comparaison n’est pas raison » 😁).


La colonne de la place centrale avec, en arrière plan, les bâtiments qui abritent le musée de l’Ermitage

Le palais s’est, à plusieurs reprises, agrandi, ne parvenant plus malgré cela à contenir la multitude des œuvres accueillies: il a  alors fallu squatter les bâtiments d’en face (qui sont devenus le Musée de l’Ermitage); ce musée accueille des collections incroyables, avec tout un étage consacré aux impressionnistes, post impressionnistes, cubistes…  français, (… ou assimilés : 32 Picasso!). A croire que toutes les œuvres de nos peintres ont été achetées par les Russes😁



Une profusion …. ( ci-dessus, 2 Renoir « coups de cœur »)

 Tout au long d’une des principales artères « la perspective de Nievski », ou « Nievski Prospekt », ont été édifiés différents bâtiments et monuments.


Le bâtiment construit par Singer, (oui, le Singer des machines à coudre), qui est devenu la plus grande librairie du pays, en est un exemple.
C’est le bâtiment qui se trouve à droite.


La cathédrale « Notre dame de Kazan » en est un autre exemple.

La cathédrale « Saint Sauveur sur le sang versé » construite à l’endroit où l’empereur Alexandre II a été assassiné ( chez les empereurs et les tsars russes, l’assassinat semble être une tradition, on n’hésite pas à faire tuer, son fils, son mari, sa femme, pour lui succéder ou parce qu’on le soupçonne de préparer un complot…) Toujours est il que cette église est absolument incroyable, imaginez:  tous les murs entièrement recouverts d’icônes en mosaïque, pas un seul espace vide et en tout 7500m2 de mosaïques et pas des mosaïque grossières, non, si vous ne vous en approchez pas d’assez près, vous pouvez croire que ce sont des œuvres peintes. 


Dans le plus pur style russe médiéval 


Hé oui, même les plafonds sont recouvert de mosaïques!


Extraordinaire!


Le Musée Russe retrace  dans sa chronologie l’histoire de la peinture russe depuis les icônes du 13eme siècle jusqu’à l’art moderne. Pour les fans de peinture c’est vraiment très intéressant.


Cette icône répertorie les différentes façons de torturer un être humain, une sorte d’encyclopédie illustrée !


Le titre de ce tableau «  la queue » ne nécessite pas d’autre explication… 

Les jardins d’été et le palais d’été de Pierre le Grand n’ont rien de princier, compte tenu des dimensions du dit palais, à peine plus grand qu’une simple demeure bourgeoise.




Étonnant cet empereur qui construit une ville aux dimensions démesurées et qui se construit un palais d’été grand… comme une maison!!!

Enfin, le théâtre Marienski. Nous avons eu la chance de pouvoir y assister à une première de l’opéra de Mozart «  l’enlèvement au sérail ».


La loge des tsars (occupée ce soir là par un descendant de Bismarck ) 


 Pour continuer dans la tradition du gigantisme, mais à l’époque contemporaine, Gazprom a fait construire la plus haute tour qui existe en Europe, vraiment très belle.
 

Pour notre dernière journée  à Saint Petersbourg, nous sommes invités par la famille de Liudmilla à une barbecue party au bord de la mer Baltique, à 80 km de Saint Petersbourg. Beau et bienfaisant moment d’amitié, de calme et de gourmandise,  hors du temps, qui nous a permis de nous reposer après 5 jours de découverte intensive de la ville.


Préparation des grillades


Le repos du guerrier😁


Après la Bretagne le 31 décembre, puis l’Islande l’an dernier, Maïté teste la mer Baltique


Merci pour ce délicieux moment…

Ci dessus donc, une infime partie des merveilles que renferme cette ville. Ici les gens se sont montrés très agréables, particulièrement attentifs à nous, pour nous aider et répondre à nos attentes.  

J’allais oublier le métro, certes ce n’est pas celui de Moscou, mais il n’en est pas moins impressionnant, des escalators qui n’en finissent pas de descendre dans les entrailles de la terre - le métro doit passer sous la mer et les canaux…).  Il parait que chaque station pourrait servir d’abri anti atomique…!

 


En attendant il abrite parfois de beaux musiciens


Merci Saint Petersbourg.



 

 Bonjours les Amis et les Amies CHEFCHAOUEN Ici tout est bleu Les tombes… Les taxis Les maisons, du sol au plafond… Les fontaines… Les porte...